Nom : Scrimgeour
Prénom(s) : Rufus
Surnoms (facultatif) : //
Née le : Date inventée : 14 Février 1940
Lieu de Naissance : Portsmouth
Parents : Inconnus
Frères & Soeurs : Inconnus
Autres (enfants...) : Brutus Scrimgeour, écrivain spécialiste du Quidditch décédé. On ne sait pas si il est exactement de la famille de Rufus.
Situation familiale (célibataire, marié...) : Célibataire jusqu'à preuve du contraire
Maison à Poudlard (pour les adultes) : Gryffondor
Métier (pour les adultes) : Directeur du bureau des aurors (ou ministre selon le contexte)
Groupe (ordre, mangemort ou neutre) : Ministère de la Magie : plus neutre car il n'a jamais adhéré à l'Ordre du Phénix et a souvent questionné ses employés comme Tonks dessus.
Récit de vie, histoire du personnage (une dizaine de lignes) : Tout est évidemment imaginé.
Rufus est le fils d'un riche sorcier marchand d'ingrédients de potions très recherchés dans le monde, et d'une chanteuse d'opéra moldue, célèbre dans les rues Londoniennes les plus chics. Vous l'aurez deviné, Rufus provient d'une famille plus qu'aisée. Il est le cadet de ses deux autres frères, William et John. Dès son enfance, on l'initia aux coutumes de la noblesse, apprenant à se tenir à table et à adopter un comportement digne de son milieu de société. Mais même s'il était le fier héritier de son père, cela ne voulait pas dire que tout lui était du à la moindre demande, bien au contraire, son père veilla pendant toute son enfance à lui inculquer le goût de l'effort pour la récompense. "Le mérite pour le mérite", devise familiale. On lui apprit donc à travailler dur et avec acharnement pour obtenir ce qu'il voulait, sans favoritisme vis-à-vis de ses frères qui reçurent la même éducation stricte. C'était même plus dur pour lui qui était le plus jeune, car il devait subir les moqueries de ses frères et leur rabaissement quotidien. En effet, ils ne furent pas éduqué dans la solidarité mais dans la compétition.
La très forte ambition de Rufus et son caractère bien trempé viennent de là. Il dut faire ses preuves très tôt pour se démarquer de ses grands frères. Heureusement, il était un garçon naturellement très intelligent et même un peu trop, à savoir qu'il avait tendance par la suite, à Poudlard par exemple, à se croire supérieur à ses camarades mais sans le dire à haute voix, il le pensait juste. Au début, il décida de rester discret à l'école, puis en grandissant, son côté caractériel et déterminé se révéla et il devint très rapidement tête-de-classe, que se soit au niveau scolaire comme au niveau hiérarchique. Tout le monde le respectait, il affirmait ses convictions avec preuves à l'appui, se montrant très bon orateur, ambitieux, fort d'esprit etc... Tout le bagage intellectuel et physique d'un futur grand homme politique. Car c'était là ce qu'il voulait devenir, Ministre de la Magie...
Et il était impossible de dire qu'il n'y parviendrait jamais tellement on sentait en lui quelque chose de fort, comme si son destin était tracé. Il fit de brillantes études, fut préfet puis préfet-en-chef dans sa maison de Gryffondor car 'il serait amené à faire de grandes choses, parce qu'il était ambitieux et qu'il ne reculait devant rien pour arriver à ses fins et son courage était grand.
Dès sa sortie de Poudlard il trouva une place au Ministère, à un poste d'importance moyenne, mais ça ne le dérangeait pas, il avait été éduqué pour connaître le système. Commencer du bas pour arriver en haut en toute légitimité par le mérite de soi-même. Et c'est ce qu'il fit, homme d'action et de stratégie, il se fit une place au bureau des Auror, en tant que simple Auror premièrement, puis en tant que Chef des Aurors... C'est ce qu'il est aujourd'hui, et il ne compte pas s'arrêter là croyez-moi...
III. INFOS SUPPLEMENTAIRES
Bois de la baguette : Bois de saule
Élément de la baguette : Ventricule de cœur de dragon
Patronus : Un renard
Epouvantard : La victoire du mal
Signes particuliers (animagus, métamorphomage, cicatrices...) : Animagus renard (paraîtrait-il)
Si vous êtes un élève, Maison souhaitée : //
Vous êtes en qu'elle année ? //
Personnalité sur votre avatar : Bill Nighy
Voici un One-shot : (une affaire banale avec des personnages qui ne sont pas de la saga)
"Quelle est la situation ?"
La jolie secrétaire brune aux lunettes carrées lui tendit un dossier jaune renfermant le résumé de la situation et les premières photos de l'état des lieux.
"Un gardien mort, par un Avada Kedavra d'après les premiers diagnostic du Légiste Magique, un blessé grave, un Auror, Apophys Sykes, et... un... un..."
Visiblement, la secrétaire, qui avait du mal à suivre les pas pressés du Chef des Aurors, avait une peur bleue de continuer, par peur de subir sa colère.
"Un QUOI ? Mais enfin parlez donc au lieu de me faire perdre mon temps !"
"Et... Un des prisonnier a réussit à s'éva... s'évader... Un Mangemort..."
"Lequel ?"
"Rabastan Letsrange..." répondit-elle d'une toute petite voix en lui brandissant un second dossier contenant toutes les informations sur le Mangemort en question.
Rufus s'en saisit d'un geste brusque en s'arrêtant en plein milieu du couloir, n'en croyant pas ses oreilles. Il feuilleta sans vraiment lire les nombreuses pages, les multiples dossiers psychiatriques, sa biographie, son profil psychologique, tout y était et Rufus le connaissait par coeur. Il connaissait tous les dossiers de Mangemorts sur le bout des doigts en réalité. Mais il n'arrivait pas à réaliser. Un deuxième y était parvenu ! Et l'un des pires ! Une seconde après, il repartait déjà d'un pas précipité, al secrétaire sur ses talons.
"Je veux une escouade d'Aurors de Cavalerie prête à s'envoler - traduction : à dos d'Hyppogriffes de combats - dans les prochaines minutes. Qu'elle se place en formation de protection autour d'Azkaban. Ordonnez aux Détraqueurs de monter la garde devant chacune des cellules des prisonniers de l'Aile Ouest. Envoyez également deux Aurors interroger le personnel, que personne ne quitte la prison sans mon autorisation !" ordonna-t-il d'une voix ferme et déterminée.
"Bien, Mon..."
"Où se trouve Mr Sykes actuellement ?"
"A Sainte Mangouste, Monsieur Scrimgeour."
"Très bien. Je m'en vais de suite le voir pour savoir ce qui s'est passé. Prévenez le Ministre et obtenez-moi une rencontre avec lui dès que possible. Ne dites rien à la presse pour le moment. Par Merlin, il fallait que ce soit Letsrange... Envoyez des Aurors à son Manoir, qu'ils y restent 24h/24, et que des groupes en civil patrouillent dans les rues du Chemin de Traverse et de Pré-au-Lard, qu'ils fassent un compte-rendu toutes les quatre heures. A mon retour, je veux les rapports de chaque Auror sur mon bureau !...... Je peux savoir ce que vous faites encore là ? Par Merlin, ACTIVEZ-VOUS !
Une second plus tard, la secrétaire disparaissait des environs pour accomplir les nombreuses tâches qui venaient de lui tomber dans les bras. Mais elle avait l'habitude, avec Rufus, c'était toujours comme ça. Une minute plus tard, tout le Ministère entier était en état d'alerte. Déjà qu'habituellement, ça courait dans tous les sens, à présent, c'était une véritable effervescence ! On continuait néanmoins à s'écarter sur le passage du Vieux Lion. Ce dernier se dirigeait vers son bureau où il emprunta la Cheminée pour aller directement à Azkaban. Et oui, en tant que Chef des Aurors, il avait sa Cheminée personnelle reliée directement à tous les lieux importants d'Angleterre.
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Quatre heures plus tard, il patientait dans les couloirs blancs de l'hôpital sorcier tandis qu'un médicomage le recommandait à celui chargé de l'Auror. D'après ce qu'il en avait compris parmi le baratin médicomagique, c'était assez sérieux. Mais, même si Rufus était bien sûr inquiet pour celui qu'il considérait comme son héritier, il était avant tout très, très en colère. Cependant, l'âge oblige et une certaine expérience de la vie lui avaient appris à maitriser ses émotions. Mais enfin, il suffisait tout de même d'un simple coup d'oeil à son regard sombre et dur et à ses traits tendus pour comprendre son état d'esprit actuel. Déjà qu'il était intimidant de nature, là, c'était totalement écrasant comme présence !
D'ailleurs, le médicomage l'avait bien compris et semblait insistait comme si sa vie en dépendait auprès de l'autre. Rufus tapait impatiemment du pied, à deux doigts de chercher seul la bonne chambre pour y rentrer sans ménagement. On le conduisit enfin là où il le souhaitait. Focalisé sur ses objectifs, il n'avait que faire des regards réprobateurs que le dénommé Turner lui lançait régulièrement. Il pouvait le faire virer en moins de deux s'il le voulait alors qu'il se tienne à carreaux. Ce qui se passait était bien plus grave que la seule santé d'un Auror qui avait mal fait son travail, même s'il s'agissait du meilleur.
Rufus s'assura d'un coup d'oeil que la porte fut réellement bien fermée -savait-on jamais avec ces médicomages trop curieux - puis entreprit de jeter quelques sortilèges d'Imperméabilité et d'Assurdiato. Enfin, il s'approcha, la mine grave, vers son subordonné. Il était vraiment dans un sale état, des tuyaux partout, des bleus, le teint pâle... Mais Rufus ne s'en émut nullement. Il avait commis une énorme erreur qui mettait en danger la population entière et qui contrariait ses plans politiques. Le malade tenta de parler tandis que le Chef des Aurors restait silencieux à l'écouter, les bras croisés dans le dos, le fixant de ses yeux perçants sans autre émotion que la colère.
"En effet."
Ce furent les deux seuls mots qu'il prononça pour lui répondre. Glacials, durs. Il jeta sur le lit les deux premiers dossiers qui avaient été fait très rapidement après la nouvelle de l'évasion. Il ne s'attendait aps à ce que le malade les prenne car visiblement il n'en avait pas la force, mais c'était pour lui faire clairement comprendre les raison de sa présence ici, en personne. Mais il y avait déjà assez d'informations dedans pour justifier la colère de Rufus.
"Je vous avais fais confiance, Sykes. Je vous ai autorisé à vous rendre à Azkaban pour obtenir des informations sur Quint, et vous, en bon imbécile que vous êtes, vous trouvez le moyen de laisser s'échapper le pire tordu que la terre ait pu créer. J'avais espéré que votre ancienne et stupide amitié avec ce Rabastan eut été complètement terminée depuis le temps. Mais visiblement, il a encore une fois réussi à vous berner, comme face à un simple débutant. Oui, encore une fois, Sykes !"
Et il balança un troisième dossier sur le lit qui alla rejoindre celui d'Azkaban et de Rabastan Lestrange, dossier qu'il avait récupéré à son bureau avant de partir. Un dossier uniquement sur l'Auror. Toute une partie était consacrée à son enfance et Rufus n'ignorait rien de sa relation avec le Mangemort. Enfin, bien sûr qu'il ignorait un tas de choses, mais il ne le savait pas. Cependant il en savait assez pour pouvoir le blâmer et décupler sa colère.
D'un mouvement agile et rapide, il se retrouva penché au-dessus de l'Auror au visage bouffi, ses deux bras appuyé sur les côtés du lit. Il avait l'air plus menaçant que jamais.
"Vous avez de la chance d'être déjà bien amoché, parce que je vous promets que si vous n'aviez pas déjà l'air si pitoyable, je me serais chargé de vous faire venir ici dans un tel état qu'il vous aurait fallu beaucoup plus de quatre heures en salle opératoire pour vous redonner un semblant de vie !"
Il se redressa brusquement et fit quelques pas dans la chambre, tel un Lion tournant dans sa cage, avant de reprendre finalement la parole.
"Je pense préférable d'éviter de vous faire la liste de tout ce que vous venez de déclencher mais aussi de détruire - entre autres tous mes efforts de ces denriers mois pour écarter Malefoy de la course. Aussi vais-je aller droit au but à présent. Que s'est-il passé exactement ?"