I'm just a serpent, and I'm like the forbidden fruit | DLM (100%)

▬ « Drago L. Malefoy »

I. IDENTITE

♦ Nom : Malefoy
♦ Prénom : Drago, Lucius
♦ Surnoms : les téméraires s'amusent à l'appeler "la fouine". D'autre encore trouvent amusant de le surnommer "Dray", ou "Drake" - de quoi lui filer de l'urticaire.

♦ Née le : 5 juin 1980
♦ Lieu de Naissance : "Manoir Malefoy"; dans le Wiltshire

♦ Famille : se présente en tant que "Malefoy" avant même de mentionner son prénom, car le nom de sa famille est, en quelque sorte, ce qui le définit le mieux. Son patronyme est synonyme de richesse, de puissance. De quoi s'en vanter, non? Fils unique, Drago a toujours été choyé, d'une manière ou d'une autre. Aimante, sa mère serait prête à tout pour lui, il le sait. Aussi n'hésite-t-il pas à en profiter au quotidien. Narcissa a refusé de l'envoyer à Durmstrang, sous prétexte que cette école se trouvait beaucoup trop loin de chez eux. En contre partie, son fils réclame de sa part qu’elle lui hiboute régulièrement des sucreries et des gâteaux maison. Outre son comportement par rapport à lui, cette femme est cependant très distante quant à ce qui l’entoure, et méprise ceux qu’elle juge « inférieurs » à sa propre condition. Effacée par rapport à son époux, elle n’interfère pas à ses décisions, sauf s’il s’agit de le soutenir. Mais elle sait se faire entendre, et faire preuve d’une volonté implacable lorsque cela est nécessaire. Et Lucius? Il est sans doute la clé de cette illustre famille. Généreux donateur au profit de nombreuses associations, il bénéficie de plusieurs relations haut placées qui lui permettent de s’imposer au Ministère. Il n’en est pas moins un comploteur de première et, d’après les rumeurs, un grand adepte de magie noire. L’on peut également noter à quel point il est opposé aux idées de Dumbledore. Physiquement, il ressemble énormément à Drago - ou le contraire. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un père exigeant, mais il est très attentif aux besoins de sa famille. Son fils l’idolâtre presque mais, en contre partie, Lucius cède à presque tous ses caprices, entretenant ainsi son impression de supériorité par rapport aux autres. Drago lui doit ses préceptes à propos du sang-pur, de l’importance de la richesse et de la célébrité, ainsi que de l’intérêt de la magie noire. Il est autant son père que son mentor.

♦ Situation familiale (célibataire, marié...) : Célibataire

♦ Groupe (ordre, mangemort ou neutre) : bassiné depuis des années par des prétextes pro-Sang-Pur, Drago clame vouloir devenir Mangemort plus tard. Il y a peu, il pouvait parler et déparler autant qu'il le voulait à ce sujet : son jeune âge le protégeait malgré lui de l'intérêt du Maître. Mais Potter, ses larbins et leur manie de fourrer leurs nez de veracrasses dans ce qui ne les concerne pas, ont mis Lucius dans une mauvaise posture il y a peu. Résultat? Le regard du Lord s'est enfin tourné vers le jeune Malefoy, et c'est avec fierté que celui-ci s'est vu confier une mission hautement importante durant l'été. Il ne se rend pas encore compte de tout l'impact que cette histoire aura sur lui au cours de l'année...



II. HISTOIRE

Récit de vie, histoire du personnage (une dizaine de lignes) :

Enfant, Drago Malefoy semblait destiné à tout avoir, trop tôt, sans jamais devoir lutter pour l'obtenir. Venu au monde un jour du mois de juin 1980, les premiers cris qu'il poussa dès sa naissance ne furent que les prémices d'innombrables années de caprices. Aimante, sa mère, Narcissa, s'est dès lors appliquée à répondre au moindre désir de son fils, se faisant tendre et attentionnée, faible lorsqu'il s'agissait d'appliquer une quelconque punition. Il fallut alors tout le sang-froid et la rigueur de Lucius pour que Drago retrouve le « droit chemin » : de gamin capricieux et exigent, il devait devenir un digne représentant de sa famille, conscient de sa propre valeur. L'éducation stricte à laquelle le jeune homme a été soumis ne l'empêchait cependant pas de profiter effrontément de l'amour que lui portait Cissy. Au départ, se plaindre de l'attitude de son père ne serait jamais venu à l'idée de Drago. Et pour cause! Ce dernier entretenait avec soin le sentiment de supériorité du gamin, lui bourrant le crâne de préceptes pro-Sang-Pur destinés à lui faire comprendre les principes de hiérarchie des sangs. En leur qualité de Malefoy, ils étaient le paroxysme de la fierté, les plus belles oeuvres dont puisse se vanter la Magie elle-même; une famille respectée et crainte, qu'il ne faisait pas bon de se mettre à dos. Richesse et aisance étant son lot quotidien, Drago aurait dû ne jamais savoir ce que pouvait être l'expérience de la « privation ». Durant des années, il fut préparé, modelé dans l'optique de représenter un jour son illustre famille. Évidemment, il ne fut jamais question pour lui de fréquenter une école moldue. Non, il bénéficiait de cours à domicile, et reçu même quelques bonus par rapport aux autres enfants : une initiation à la magie noire, des cours d'occlumencie, et les fondements de base du noble art que sont les Potions. Nul ombre au tableau qu'était alors son existence... si ce n'est un nom. Potter : patronyme de ce gamin célèbre pour avoir, à un an à peine, réduit un mage puissant à la poussière.

L’histoire de Harry Potter était depuis longtemps devenue l’objet de nombreux contes pour enfant, et les nuits du jeune homme avaient souvent été bercées par eux. La raison pourrait en sembler trouble, mais elle est pourtant simple. Ce Harry Potter, était connu et, bien que jeune, doté d’une puissance non négligeable. Lucius Malefoy lui-même ne cachait pas son intérêt pour ce gamin. Si son maître n’était plus, faire de l’enfant l’un de ses atouts était une possibilité largement envisageable, et ne pourrait apporter à son nom qu’une plus grande renommée encore. Drago et ce Potter avaient le même âge, et entreraient à Poudlard ensemble. N’étaient-ils pas destinés à bien s’entendre?

Au ton de voix qu’adoptait son père lorsqu’il mentionnait « cet autre », Drago avait vite deviné ces intentions… Mais l’idée que ses parents s’intéressent à autre chose que lui n’était pas réellement pour lui plaire… Gâté et capricieux comme il l’était, il ne supportait pas de n’être pas leur unique centre d’intérêt. Mais pourtant… Ce Potter, tel qu’on le lui dépeignait, semblait être le compagnon idéal. La solitude dans laquelle il évoluait lui pesait, et lui, n’attendait que l’occasion de se lier à quelqu’un de digne de ce nom. Potter… Oui, Potter pouvait être digne de lui. L’enfant qu’il était se jouait alors encore et encore la scène de leur future rencontre, imaginant la façon dont ils construiraient une amitié plus que solide. Il attendait l’intrusion de cet inconnu dans sa vie trop bien rangée avec une impatience croissante, au fur et à mesure que les années passaient. Il s’était promis qu’avec Potter, ce ne serait pas comme avec les autres gamins qu’il avait rencontrés. Car oui, Drago Malefoy avait tout de même quelques « connaissances ». Trois enfants de son âge en particulier, qui, il le savait, serait ses principaux compagnons à Poudlard… Crabbe, Goyle, Parkinson. Du haut de ses huit ans, il trouvait les filles ennuyeuses. Mais les deux autres s’apparentaient déjà à des gorilles sans cervelle, et l’idée de se les coltiner pendant sept ans lui paraissait insupportable, autant que la certitude qu'ils soient... des membres de sa propre famille. Inutile de rendre les choses deux fois pires en réclamant leur présence à ses côtés…

Ce n’est pourtant que deux ans plus tard que l’occasion arriva enfin. Il y avait d’abord eu son anniversaire, en juin. Une fête splendide durant laquelle il avait été couvert de cadeaux tous plus impersonnels les uns que les autres et qui, malgré le vide qui l’habitait désormais constamment, l’avaient ravi. Puis quelques mois plus tard, par une nuit de tempête où pluie et vent se déchaînèrent à leur gré sur sa terre natale, Drago reçut la fameuse lettre qui, généralement, faisait le bonheur des sorciers de son âge...
« Nous avons l’honneur de vous annoncer… » Il ne chercha pas à en entendre plus. Et pour cause ! Lui, voulait aller à Durmstrang, et l'avait bien précisé à ses parents le jour de son anniversaire. Résultat ? Il se retrouverait obligé d'aller à Poudlard, malgré tous ses efforts. Mais... il était néanmoins conscient qu'elle était enfin là, la porte de sortie de son univers morose ! Enfin là, à portée de main, cette illusion d’amitié possible… Combien de nuits passées à regarder fixement ce sceau officiel, à le maudire et à se fustiger lui-même de trouver le moyen d'être presque... satisfait de n'avoir pas été écouté ? Maintenant que le moment approchait, il craignait que ses illusions ne laissent place à une amère réalité. Il sentait que rien ne se passerait comme il l'avait souhaité et, au fil des jours qui suivirent, son humeur fut irrascible. Mais ses parents restaient, cette fois, sourds à ses demandes, sa mère argant que Durmstrang se trouvait beaucoup trop loin. Elle ne voulait pas le voir si éloigné.

La date de la rentrée approchant à grand pas, il avait fallut se rendre sur le Chemin de Traverse, si souvent parcouru aux côtés de son père, dans le but cette fois de réunir le matériel qui lui serait nécessaire durant sa première année. Le Bonus ? Un balai, bien que le règlement stipule que les élèves de première année n’étaient pas autorisés à en posséder un. Puis il y avait eu l’étape de la confection, chez madame Guipure, de son uniforme scolaire et de quelques vêtements de plus pour parfaire sa garde-robe personnelle. Et l’apparition de ce gamin à la chevelure hirsute et à la silhouette maigrichonne à ses côtés. Fidèle à ses habitudes, il s’était mis à parler à tort et à travers, mentionnant son intension de convaincre ses parents de lui offrir tout ce qu’il voudrait. Il avait continué en mentionnant son aversion pour les nés-moldus, et avait ainsi, sans le savoir, posé les bases d’une solide… inimitié entre Potter et lui.

Capricieux et méprisant, méprisable aussi, sans doute, Drago fit donc une entrée pour le moins remarquée au château. Réclamer le respect dû à sa personne lui paraissait tout à fait légitime, et il n'y avait, vraisemblablement, rien qui puisse stopper ses innombrables exigences. Rien... si ce n'étaient les quelques élèves décidés à lui remettre les pieds sur terre en lui tenant tête. Et parmi eux, bien sûr, l'indétrônable Potty, roi des crétins, suivi par ses éternels vassaux. Le premier? Un visage parsemé d'immondes tâches de rousseur, un corps qui, au fil des ans, s'était avéré aussi disgracieux qu'une immense grande carcasse déplaisante, et une insolence rare pour couronner le tout. Weasel. Le second? Une fille - ou du moins, quelque chose s'en approchant. Une chevelure broussailleuse, des dents aussi longues que celles d'un lapin et, en somme, un véritable cerveau sur pattes. Granger. Pour la première fois de sa vie, Drago vit son nom diffamé, associé aux qualificatifs les plus insultants. Sa vie à Poudlard fut donc rythmée par ses joutes relativement explosives avec le Trio d'Or, j'ai nommé : les Pénibles-de-service.

Tout à ses préoccupations de jeune adolescent, il en oublia momentanément qu'il se devait de briller en tout, si bien que son père ne tarda pas à lui rafraîchir la mémoire. Mais pour lui, qui considérait tout comme acquis, cette réprimande n'eut pas plus importance que son premier chaudron. Son père l'aimait et était fier de lui; alors qu'importait qu'il ne soit pas le meilleur en tout? Cette façon de penser marqua l'étape durant laquelle son existence se corsa. Les premières vacances d'été ne furent qu'une longue suite de travail acharné : une « remise à niveau ». Des notes moyennes étant tout bonnement indignes de quelqu'un comme lui, Drago suivit une formation plus intensive qu'auparavant, autant pour les matières scolaires qu'il avait bâclées au cours de l'année que vis-à-vis de son comportement. Être pédant n'était pas un mal en soit, bien au contraire; mais il devait apprendre comment se comporter en Lord, comment imposer le respect à la vermine qu'était le bas peuple; comment se mettre les autres en poche. Un fayot de première doublé d'un adepte des pires coups bas. À la fois sous l'étroite protection et la surveillance de Rogue, son parrain et professeur de potion, il se qualifia donc parmi les meilleurs dès son retour à Poudlard. La moindre incartade lui valait une froide mise en garde, et il lui fallut apprendre qu'à défaut de devoir lutter pour avoir l'amour de sa mère, la considération de son père ne lui était absolument pas acquise. Pourtant, Lucius Malefoy avait toujours été son modèle, son mentor. Avec assiduité, Drago s'acharna a tout faire pour lui plaire et s'attirer sa fierté. Mais comment satisfaire un éternel insatisfait? À l'instar de son maître, avide de pouvoir, Lucius était avide de gloire. Il en réclamait toujours plus, si bien que le quotidien tranquille de Drago devint rapidement étouffant. Entre exigences et absence de libertés, il devint ce que l'on qualifierait communément de gamin « aigri » et insupportable.

Les années suivantes virent le petit garçon lâche et gâté changer au fur et à mesure, jusqu'à devenir ce qu'attendait de lui son cher paternel. Une miniature obéissante, ne manquant pas une occasion de réciter avec ardeur les principes douteux dont on l'avait rassasié dans son enfance. À quatorze ans, Drago fut jugé apte à être préparé de plus près à faire face à son avenir. En tant qu'héritier des Malefoy, il n'était pas question qu'il dévie. Il reprendrait le flambeau en devenant Mangemort, comme son père et la plupart des membres de sa famille avant lui. Ne pas aimer les nés-moldus n'était pas suffisant : il fallait qu'il les haïsse de tout son être, que les voir souffrir soit son but ultime. Que le devoir de passer à l'acte et les achever ensuite avec la plus flagrante cruauté lui apparaisse comme une évidence, une nécessité. La fin de l'année fut marquée par une annonce de taille : le retour du Seigneur. Oh, Drago en fut ravi... pendant un temps. Si faire face à la mort et la donner devait devenir son lot quotidien, les premières fois promettaient d'être un véritable supplice pour lui. Aucune hésitation ne serait acceptée, sous peine d'être perçue comme une marque de lâcheté. Il lui fallait... grandir. Pour de bon. S'endurcir, quitte à cloitrer sa sensibilité dérangeante derrière de hauts remparts infranchissables. Fils d'un serviteur assidu du Lord, il se devait de tenir son rang. Il s'en sentait incapable, mais son implacable orgueil l'aidait à se convaincre qu'il y parviendrait lorsqu'on le lui demanderait. Et, fidèle à ses habitudes, il évitait de s'attarder sur les horreurs qu'il aurait bientôt à commettre, préférant nettement se convaincre que la gloire qui en découlerait sûrement en valait la chandelle.

Son père, quant à lui, semblait ne plus voir ses efforts. Drago faisait de son mieux pour lui plaire, mais un seul et unique mot revenait toujours, quoi qu'il arrive : Potter. il fallait trouver l'occasion de mettre le balafré à la merci du Seigneur, et cette tâche occupait toutes les pensées de Lucius. N'était-ce pas l'occasion rêvée de prouver au maître la valeur incontestable des Malefoy? Mais Drago n'aimait pas avoir à partager l'intérêt de son père. Même si ce dernier exécrait Saint-Potter, le simple fait qu'il passe tant de temps à plancher sur son cas était... dérangeant. La situation ne tarda toutefois pas à empirer. Après le cuisant échec d'une mission au coeur du Ministère, Lucius fut dénoncé en tant que mangemort, et expédié à Azkaban. Saint-Potter.. Ce Potter de malheur! Aux yeux de Drago, il ne faisait aucun doute que Potter était entièrement responsable de cette tragédie. Ainsi, lorsque le Maître lui fit l'honneur de lui offrir la possibilité de rattraper l'erreur de son géniteur, Drago hésita à peine. Si la colère instillait en lui son poison mortel au point de l'empêcher de voir le bourbier dans lequel il s'enfonçait, la crainte du Seigneur des Ténèbres finit de paralyser en lui toute capacité de réelle réflexion : il ne pouvait pas refuser. Le Lord ne tarda d'ailleurs pas à lui montrer l'importance de la tâche qui l'attendait : s'il ne parvenait pas à son but, sa famille serait la première à en pâtir. Armé de toute l'arrogance dont il est capable, Drago tenta, dès lors, de se persuader de sa réussite. Car il avait toutes les chances de réussire... N'est-ce pas? Qu'importait que personne d'autre n'eût jamais réussi, avant lui, l'exploit de percer les défenses de Poudlard. Il était un Malefoy... et rien ne lui était impossible. Forcément.



III. INFOS SUPPLEMENTAIRES

♦ Bois de la baguette : 30 cm, aubépine
♦ Élément de la baguette : un crin de licorne

♦ Patronus : Drago n'a encore jamais réussi à en faire apparaître un... et, selon toute vraisemblance, il n'y parviendra d'ailleurs jamais : on dit des mangemorts, et de leurs recrues, qu'ils ont l'âme si noire que cette performance leur est impossible.
♦ Epouvantard : le cadavre de Narcissa. La mère de Drago représente à la fois le confort d'un foyer accueillant, la protection chaleureuse d'une mère toute dévouée à la cause de son enfant et le courage - dont il n'a malheureusement absolument pas hérité - teinté de prudence.

♦ Si vous êtes un élève, Maison souhaitée : Serpentard
♦ Vous êtes en qu'elle année ? sixième année

♦ Personnalité sur votre avatar : Tom Felton