Une envie de goûter et de boire ! (libre)

Florence adorait les sorties à Prés-Au-Lard, elle pouvait passer des journées entières dans ce village sans jamais s'ennuyer. Il était à présent 16h passé, et le ventre de la blonde se mit à gargouiller. Elle n'avait pas mangé grand chose le midi et, comme à son habitude, elle avait envie de prendre un bon goûter. Evidemment, elle connaissait l'endroit parfais pour ce genre de chose.
Elle entra donc au Trois Balais, un pub plutôt accueillant, enfin, comparé à la tête du Sanglier en tout cas. Ce n'était pas parce qu'elle était à Serpentard qu'elle devait se rendre uniquement dans les endroits les plus sombres et les plus mal fréquentés. D'ailleurs à chaque fois qu'elle se trouvait hors du château, ou même parfois dans le parc de Poudlard, elle cachait, ou enlevait son insigne de maison, les gens la jugeait souvent à tord à cause de cela. Ce jour-là, elle l'avait carrément laissé dans sa chambre.
Elle commenda alors une bière au beurre et s'installa à une table. Elle sorti ensuite une énorme part de gateau qu'elle avait acheté dans un petit magasin pas très loin, et commença à manger tout en regardant les gens autour d'elle. Au moins, quand elle était seule (et c'était souvent le cas), elle ne s'ennuyait pas, elle observait...

Il faisait un temps de chien aujourd'hui. De la pluie toute la journée, qui tombait à grosses goûtes, inlassablement, sans s'arrêter. L'eau coulait sur les vitres de l'atelier du magasin de Farces et Attrapes. Je n'étais pas de très bonne humeur. Ce temps me donnait envie de dormir. Alors, pour passer le temps, je fabriquais quelques objets, avec tout et n'importe quoi, tout et n'importe comment. Mais sans succès. Ma tête reposait sur ma main gauche, et au bout d'un moment, ma main à glissé. En globale, ma tête s'est cogné contre la table autour de laquelle j'étais assis. J'ai respirer un bon coup pour me calmer.
Autant s'amuser dehors! C'est mieux que de rester moisir ici... Enfin, c'est une idée stupide, je le savais. Personne n'aimait sortir en ce temps.. Mais je n'avais rien d'autre à faire.
Passant dans la cuisine, j'ai pris mon Brossdur, qui était complètement démodée d'ailleurs... et je suis sorti dans le minuscule jardin derrière la boutique. J'ai empoigné d'une main ferme mon balai, et je me suis envolé dans les airs. Quelques loopings, figures et autre, me détendaient malgré que la pluie était violente. J'ai volé pendant quelques bonnes minutes. Entre temps, il avait cesser de pleuvoir. J'ai donc atterri.. trop vite. Le sol étant encore mouillé, j'ai commencer à glissé. Essayant de mettre mon corps en arrière, afin de m'arrêter, et d'éviter d'être mouillé..peine perdue.
Je suis tombé par terre.
Quand je me suis relevé, je me suis mis à courir vers mon pauvre et vieux balai. Et pour couronner le tout, je me suis étalé dans une flaque. Encore heureux que ce n'était pas de la boue! J'ai pris mon Brossdur, et rentrant à l'intérieur, je l'ai nettoyé du mieux que je pouvais. C'est seulement après, que j'ai regardé mes vêtements. Je commençais à avoir froid, et j'avais eu du bol, que mes habits n'étaient pas trop sales. Me passant un gant sur le front, afin de me nettoyer, j'ai eu une idée. Pourquoi pas aller boire une Bière au Beurre au Trois Balais? Je n'avais que ça à faire, de plus, ça me réchaufferais.
Ni une ni deux, j'ai posé mon gant, et j'ai transplané pour atterrir à Pré-Au-Lard.
J'ai marché d'un pas rapide, et je suis arrivé devant la taverne... Je me suis assis à une table, et j'ai commandé LA boisson fétiche du coin: Bière au Beurre.
J'ai discrètement observé les clients assis à des tables près de moi. Des adultes, seulement des adultes.. Sauf, à droite de moi, une jeune fille blonde.. Au moins, ça me rassurais de ne pas être le seul "enfant" ici. J'ai commencé à boire lentement, quand j'ai entendu un bruit...

[j'espère que ça ne te dérange pas que ça soit moi qui répond ^^"]

[Mais non pas du tout je suis ravi que tu me répondes !! =D]

Les gens entraient et sortaient, ils vivaient leurs vies quoi ! Ça faisait toujours bizarre à Florence de se dire que toutes ces personnes avaient des destins différents et qu'elle ne les reverrait sans doute jamais !
Elle remarqua à une table non loin d'elle qu'un jeune garçon roux avait la même occupation qu'elle. Il était seul, et regardait autour de lui en observant les personnes assises et celles qui entraient ou sortaient du pub.
Florence attarda alors son regard sur le jeune homme. Elle l'avait déjà vu quelque part... Ou alors il lui faisait étrangement penser à quelqu'un... Mais qui ? Elle se concentra et passa en revu toutes les personnes rousses qu'elle connaissait. Il n'y en avait pourtant pas tant que ça ! Mais impossible de remettre en tête de qui il s'agissait. Elle se demanda alors si elle ne pouvait pas allé tout simplement lui demander s'il n'avait pas un frère ou quelque chose dans ce goût là... Mais elle n'osa pas, elle était bien trop timide pour ça.
Elle était tellement concentré sur ce jeune garçon qu'elle ne faisait pas attention à ce qu'elle faisait. C'est alors qu'elle bu une gorgé de Bière au Beurre et peu trop vite et commença à s'étouffer. Elle toussa à s'en arracher la gorge, oubliant carrément le jeune homme roux, essayant tout simplement de respirer.

J'étais assis sur ma chaise, pas du tout tranquille. C'est seulement après quelques minutes que j'ai remarqué que je n'avais pas enlevé ma veste mouillée. La passant sur le dossier de ma chaise, j'ai soupiré. Tellement de gens m'entouraient, et cependant, je m'étais souvent interroger à ce sujet: les gens à qui nous ne parlerons jamais, que devenaient ils? C'est surtout en voyant des adultes que je pensais ça à vrai dire... Les adolescents, nous les côtoyons, leur parlons, pour demander la réponse à un exercice, sans jamais s’intéresser à leur vie. Je suis sûr qu'il n'y a pas deux familles dans le monde, qui soient identiques, en parlant des prénoms et du nombre de membres. Et encore, sans compter les moldus!Eux, je les aime bien. D'ailleurs, il faut voir l'exemple de Violet, cracmol et moldue que j'aimais beaucoup. Nous sommes tous pareilles.
Pendant le temps ou j'avais été dans mes réflexions, j'étais resté dans la même position. J'ai regardé autour de moi.
Depuis tout à l'heure, j'avais jeté quelques regards à la jeune fille blonde qui était à la table voisine de la mienne... Bizarre, bizarre... Elle n'avait pas d'insigne de Poudlard, et pourtant, j'étais sûr de l'avoir vue à l'école de sorcellerie. Elle avait l'air beaucoup plus jeune que moi. 4ème ou 5ème année surement... Je n'étais plus à Poudlard, et ça me faisait mal au coeur... Faut que j'arrête de déprimer.
A un moment, le bruit n'était autre qu'elle en train de.. s'étouffer. Sans réfléchir, je me suis levé brusquement. Il faut dire que je hais voir des personnes ne plus pouvoir respirer, ça me fait flipper carrément. Comme si la vie pouvais s'arrêter brutalement... Enfin, pour l'instant, le devoir m'appelait! Je me suis approchée très brusquement de la jolie blonde, et délicatement, je lui ai tapé le dos, afin qu'elle arrête de s'étouffer.
J'ai arrêté au bout de quelques secondes, voyant que ça avait l'air d'aller mieux. Je l'ai regardée et je lui ai demandé:

"ça va?"

Je continuais à la regarder attendant sa réponse. Je devais avoir l'air absolument crétin, au milieu de la salle, étant le seul levé, mais au moins, je ne me serrais pas bougé pour rien.

Florence sentit une main lui taper gentiement dans le dos sans voir de qui il s'agissait. Il faut avouer qu'à ce moment là, elle s'en fichait, tout ce qu'elle voulait c'était retrouver la respiration et elle était très reconnaissante envers la personne qui était venue à son secourt quelle qu'elle soit.
Quand elle retrouva ses esprit elle ouvrit des yeux rempli de larmes à cause de son étouffement et releva la tête vers son secouriste qui venait de lui demander comment elle allait.

"Ça va mieux je vous remercie beaucoup."

Elle se rendit alors compte qu'il s'agissait du garçon roux qui était assis non loin d'elle quelques minutes auparavant. Elle lui sourit, la tête très rouge à cause d'avoir tant tousser.

"Assieds toi,"

lui proposa-t-elle,

"je t'offre quelque chose à boire pour te remercier de m'avoir sauver si galamment. Que désires-tu ?"

Au début, la jeune fille continuait à avoir du mal à respirer. Je n'avais pas encore croisé son regard pour l'instant. Il faut dire que ça me faisait mal au coeur de voir quelqu'un dans cet état là. Elle ouvrir ses yeux, qui étaient remplis de larme, surement à cause de son manque de respiration. Comment voyais je les gouttes d'eau? Quelques unes étaient tombées par terre. Elle releva la tête vers moi, regardant qui l'avais tiré de cet incident. Apparemment, elle allait bien. Ouf, tant mieux. J'avais été au moins efficace. Elle me fit un sourire, et j'ai remarqué qu'elle avait sa figure encore rouge, vu l'étouffement brutal qui s'était passé, ce n'était pas étonnant. Puis, quand elle me remercia, j'ai répondu:

"Ce n'est rien... N'importe qui aurais agi pareille."

J'essayais de donner un air sûr de moi, malgré que je sois un peu retourné. Alors quand elle me proposa de m’asseoir, j'ai été surpris. D'accord, je l'avais aidée, mais de là me proposer de boire quelque chose ^^ en échange de l'avoir sauvée aussi galamment. Pour être sérieux, ça m'a fait bizarre.
J'ai fais un petit sourire à mon tour, et j'ai dit:

" Enfin, je n'ai rien fait de spécial. A part vous aider. Ce n'est pas grand chose."

J'étais toujours aussi modeste... un peu trop même, non? Le pire, c'est que je continuais à m'adresser à elle à la 3 ème personne. Naturellement. Sans le vouloir. J'allais repartir vers ma table, quand sa voix revint à mes oreilles.

- Oh bah non assieds toi avec moi !

Elle avait dit cela sans s'en rendre compte. Quand elle avait vu que le jeune homme allait retourner à sa table elle fut prise d'un sentiment de déception. Elle était toute seule et lui aussi, pourquoi ne pas faire connaissance ? Ce n'était quand même pas inscrit sur son visage qu'elle était une Serpentard ?!

- Hum... Je veux dire... Pourquoi ne pas faire connaissance ? Après tout, tu m'as sauvé la vie !

Elle sourit.

- Accepte un truc à boire au moins pour me faire plaisir.

Ce n'était pourtant pas quelqu'un de très sociable, elle n'allait pas vers les gens mais elle sentait qu'elle pouvait s'entendre avec ce jeune homme. Il lui donnait une bonne impression. Il semblait compréhensif, gentil et tout un tas d'autre chose inexplicables.

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