Eclipse totale

Eclipse totale

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Léonardo Di Caprio

Septembre 1871. Sur le quai d'une petite gare des Ardennes, un jeune homme de dix-sept ans attend le train de Paris avec comme seule carte de visite, un poème : "Le Bateau ivre". Son nom, Arthur Rimbaud (Leonardo DiCaprio).
À Paris, sur le quai de la gare de l'Est, quelqu'un l'attend. Cet homme à l'allure d'un employé de bureau, est l'un des représentants les plus brillants d'un nouveau mouvement littéraire, le Parnasse Contemporain. Paul Verlaine (David Thewlis), puisqu'il s'agit de lui, auteur des "Fêtes galantes" n'a que vingt sept ans et il a invité Rimbaud chez lui. Mais malheureusement, "chez lui", c'est chez les autres, ses beaux-parents ou encore les très bourgeois Mauté de Fleurville. Rapidement, Rimbaud se conduit mal, horripilé par le décor gracieux et les personnages à la pensée statique qu'il découvre. Bien évidemment, il est chassé. Verlaine lui trouve un nouveau logement et le présente au "Cercle des vilains bonshommes", un groupe d'artistes bohèmes. Là encore, les excentricités et les imprécations du jeune poète font scandale. Seul Verlaine s'attache au personnage surprenant qui n'a qu'un seul idéal, "changer la vie".

"Rimbaud Verlaine" n'est pas un film sur la poésie. On doit n'y citer en tout et pour tout qu'une dizaine de vers. Au contraire, c'est avant tout un film sur le destin de deux hommes exceptionnels. Et comment un jeune provincial de dix-sept ans fait irruption dans la vie d'un poète assez mièvre pour le transformer en un écrivain déchirant pendant trois années d'une liaison passionnelle.

Arthur Rimbaud est l'un des poètes les plus influant et novateur de cette fin de siècle. Il influença le mouvement surréaliste, Jack Kerouac et la Beat Génération ainsi que Jean Cocteau. On peut aussi le retrouver dans les rêves de Mai 68, dans les chansons de Jim Morrison (The Doors), dans celle de Serge Gainsbourg et dans les désirs de tous ceux qui veulent "changer la vie". Il est le digne représentant de la jeunesse sans compromis. Bref, l'auteur d'une oeuvre à lire absolument ("Le Bateau ivre", "Une Saison en Enfer", "Illuminations").

J'ai vu ce film dans le cours de français comme vous vous en douterez tous. Un très beau film même si je trouve que Mumus et oui c'est bien notre Rémus le petit Verlaine fait attrocement peur et ressemble à un pervers sorti de je ne sais où dans ce film. Mais il faut reconnaître la qualité de ces acteurs malgré le jeune âge de Lénonardo. Certaines scènes sont peut être plus brusques, elles marquent et personnellement pas dans un bon sens. Cela aurtait été une relation hétérosexuelle on en penserait rien et cela ne m'aurait sans doute pas choquée mais là j'avoue ne pas avoir regardé l'écran à un certain moment.
C'est un film qui restera sans doute marqué dans ma mémoire et surtout il montre le réel visage de ces deux poètes, ce qui n'est pas toujours la vision qu'on se fait d'eux.