| | | Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] |  |
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Tony R. Gomez
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Octobre 24th 2010, 00:43 | |
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Prénom(s) : Tony, Ramon Luiz
Surnoms (facultatif) : Toto, mais en fait Tony c'est bien vous savez... ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 369999](/users/2711/23/46/72/smiles/369999.png)
Né le : 27 octobre 1976
Lieu de Naissance : Londres
Parents : Ramon & Gabriella Gomez
Frères & Soeurs : Un grand-frère de deux ans son aîné, Fernando.
Autres (enfants...) : Rien de spécial.
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Situation familiale (célibataire, marié...) : Célibataire Maison à Poudlard (pour les adultes) : Serdaigle Métier (pour les adultes) : Infirmier à Saint-Mangouste Groupe (ordre, mangemort ou neutre) : Ordre III. INFOS SUPPLEMENTAIRES Bois de la baguette : Le Bouleau Élément de la baguette : Crin de Licorne Patronus : Phoque Epouvantard : Lui-même en train de se faire tabasser à mort. Signes particuliers (animagus, métamorphomage, cicatrices...) : Rien de bien incroyable, quelques petites cicatrices par-ci par-là, la vie est faite de coups et de chutes après tout. Personnalité sur votre avatar : Enrique Murciano ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 350919](/users/2711/23/46/72/smiles/350919.gif) Double Compte : Oui ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 466396](/users/2711/23/46/72/smiles/466396.gif)
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| | | | Tony R. Gomez
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 24th 2010, 00:44 | |
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Récit de vie, histoire du personnage (une dizaine de lignes) :
Tony Ramon Luiz Gomez est né le 27 octobre 1976, par une belle journée de soleil, à Londres.
Chapitre 1 : Les origines.
Son père, Ramon Luiz Fernando Gomez était un honnête homme, travailleur, généreux, fort. Il était un moldu, employé dans une entreprise de construction et passait ses journées sur des chantiers, à travailler dur, partant tôt le matin et rentrant tard le soir, et ce du lundi au samedi. Il était le deuxième fils sur quatre d'un couple d'émigrés Espagnols, qui avaient eu une vie des plus difficile. Son père, Luiz n'était jamais à la maison car il travaillait dur afin de nourrir sa famille. Sa femme, Sofia, tentait d'élever ses quatre fils qui ne tenaient pas en place et qui passaient leur temps à se battre. Les Gomez vivaient dans la banlieue la plus mal famée de Londres, la plus dangereuse, celle qui abritait des gangs et qui trempait dans les problèmes de drogues. Les quatre garçons grandirent unis avec leur mère, tant bien que mal dans cet environnement difficile. Ils s'endurcirent, étant déjà craints à l'école primaire. Le premier frère, Miguel, arrêta très tôt l'école et s'enrôla dans une bande du quartier qui faisait du commerce loin d'être légal. Il ramenait souvent des liasses de billets à la maison, embrassant sa mère et enlaçant ses frères, leur disant de rester droits, fiers et forts. Il leur disait de ne pas faire comme lui, de travailler à l'école, d'aller loin. Leur père n'était jamais là. Jamais. Lorsqu'il était à la maison, le dimanche, il demandait à ce qu'on le laisse tranquille, à ce qu'on ne le dérange pas. Sofia restait avec lui. Les enfants sortaient, seuls dans la rue, et tout indiquait qu'ils finiraient fatalement comme Miguel. Mais Ramon s'en fichait. il préférait finir comme Miguel, son grand frère, son modèle, plutôt que comme son père, qui n'était jamais là pour eux, qui s'occupait plus de construire les maisons des autres que de ses fils. Miguel, au moins rapportait de l'argent et profitait de sa famille. Ramon arrêta de faire ses devoirs, commença à sécher les cours, à cracher au visage des profs, à frapper ses camarades s'ils le regardaient de travers. Ses deux plus jeunes frères l'imitèrent. Ramon était fier de lui, et était certain que Miguel le serait aussi.
Mais il se trompait. A la suite d'une énième convocation de Sofia par le principal, et après l'évocation d'une expulsion, Miguel rentra à la maison en colère comme jamais Ramon ne l'avait vu. Il était terrifiant, et il frappa Ramon au visage, en hurlant. Il était déçu de lui. Il lui ordonna de se reprendre, de se remettre au boulot. Il lui dit qu'il fallait qu'il trouve du travail pour avoir une belle vie, pour avoir une femme, des enfants. Pour prendre soin de sa mère. Miguel lui dit qu'il avait lui-même gâché sa vie, et qu'il ne voulait pas que ses frères fassent la même chose. Ce soir là, Ramon pleura sans s'arrêter pendant des heures. Il ne s'était jamais senti aussi mal. Il avait honte, il voulait tellement que Miguel soit fier de lui, que sa mère le soit aussi...
Et Miguel ne revint pas. Il ne revint jamais. Cette nuit-là, il s'était fait descendre. Comme tant d'autres.
Ce fut le pire moment de la vie de Ramon. Il crut que jamais il n'allait pouvoir survivre à cette perte. il ne savait plus quoi faire sans Miguel, il était perdu.
Et pourtant la vie continua, et la mort de Miguel lui donna finalement une ligne de conduite à respecter dans la vie. Il travailla, finit son collège et devint apprenti. Il grandit, et devint le chef de famille, remplaçant Miguel, prenant cette tâche à cœur. Leur père était toujours aussi absent et semblait détaché de leur vie, mais il ne leur manquait pas.
Ramon créa sa propre entreprise d'électricité et trouva un certain succès. Son entreprise se développa rapidement, sans pour autant devenir très grande et riche.
Et un jour, il rencontra Gabriella. Elle avait besoin d'une intervention électrique, car la salle de bains rechignait à s'allumer, alors que l'éclairage dans le reste de son studio fonctionnait parfaitement. Gabriella Fernandez. Lorsque Ramon entendit ce nom, il se dit que c'était à lui de se rendre sur place. Ce nom faisait très hispanique, et il avait très envie de rencontrer cette jeune femme à la voix si mélodieuse dans le téléphone. Il alla donc réparer la lumière dans la salle de bains de la jeune femme, qui avait à peu près son âge. Elle était très jolie, charmante. Gabriella lui offrit un verre, et ils discutèrent. Les grands-parents de celle-ci venaient du village voisin de celui des parents de Ramon, ce qui était une coïncidence qui les rapprocha immédiatement. Ils passèrent la journée entière à parler, faire connaissance. Ils se revirent, encore et encore. Et ils finirent par éprouver l'un pour l'autre de réels sentiments, au fil du temps. L'amour.
Ils tombèrent amoureux l'un de l'autre, se l'avouèrent. Ils achetèrent un appartement à Londres, se fiancèrent. Ils ne réfléchissaient pas à ce qu'ils faisaient, ils étaient sûrs d'eux, de leur amour. Ils se marièrent, au bout d'un an.
Et Gabriella finit par avouer à son mari la chose la plus importante à son sujet : elle était une sorcière, fille de sorciers. Ramon eut du mal à la croire, pensant au canular. Mais après une série de preuves plus bluffantes les unes que les autres, il dut se rendre à l'évidence : sa femme était bien une sorcière. Et contrairement à ce qu'avait craint Gabriella, il le prit très bien, enthousiaste à l'idée de découvrir quelque chose de nouveau et d'exceptionel. Leur amour s'accrût, et ils eurent bientôt un premier enfant. Un garçon, qu'il appelèrent Fernando. Le fruit de leur confiance, de leur lien. Leur nouvelle vie, leur famille enfin fondée.
Chapitre 2 : L'enfance.
le petit Fernando n'eut pas longtemps à attendre. Un an après, Gabriella tomba enceinte d'un deuxième enfant. Un second fils, qu'ils décidèrent d'appeler Tony. Ils avaient l'impression de vivre dans un conte de fées, leur vie était parfaite. Tout allait bien. La boîte de Ramon fonctionnait bien, Gabriella avait trouvé un poste au ministère, en tant que secrétaire. Ils avaient une belle maison, leur couple était épanoui, leur fils était une petite merveille et ils s'apprêtaient à accueillir un deuxième petit trésor.
Finalement, il arriva. Tony Ramon Luiz Gomez naquit le 27 octobre 1976 à 14 heures et 6 minutes, par une belle journée de soleil, à Londres, faisant le bonheur de ses parents, et, paraît-li, de son frère, mais ça c'est ce qu'on lui raconta.
Il grandit bien, nageant dans un bonheur total. il s'entendait à merveille avec son grand-frère, ils jouaient ensemble, partageaient tout. Ses parents étaient toujours aussi unis qu'au premier jour, et, le comble du comble, les deux garçons eurent bientôt des cousins et des cousines, qu'ils voyaient souvent. La famille était très importante pour eux, les réunions de familles étaient très souvent faites. Le fait que Gabriella était une sorcière était connu de tous, et chacun l'avait prit avec le même enthousiasme que Ramon. Tout le monde espérait que Fernando et Tony aient les mêmes dons que leur mère.
Les deux frères allèrent à l'école primaire moldue, se faisant des copains, des copines. ils étaient assez bons à l'école, surtout Tony. Fernando était un peu plus fainéant, rêveur que son frère.
Puis, à neuf ans, Fernando démontra ses dons pour la magie. A table, alors que Tony taquinait son grand frère sur une fille de CM2 dont Fernando était amoureux, une boulette de viande alla s'écraser sur la tête du petit garçon. Apparemment, Fern' n'aimait pas que Tony le titille sur cette fille... Tout le monde resta ébahi, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Puis Ramon et Gabriella sautèrent de joie, s'enlaçant, congratulant leur fils. Pendant ce temps, Tony, un peu jaloux, s'essuyait le visage, ne sachant pas trop ce que signifiait ce phénomène. Et pourtant. Fernando était un sorcier. A partir de ce moment, il devint le préféré de Ramon, sa fierté. Juste parce qu'il était le premier à montrer ses dons pour la magie. Gabriella accorda plus d'attention à Tony pour sa part, voyant que Ramon délaissait le petit dernier. Elle avait peur que tout cela tourne mal, que leur petit univers si parfait vole en éclats pour de stupides histoires de magie.
Deux ans passèrent. Ramon était toujours aussi proche de Fernando, et Gabriella de Tony. Une fissure mince, presque pas visible, dans cette petite faille parfaite. Mais une jalousie séparait les petits garçons, qui s'aimaient toujours pourtant. Tony jalousait Fern pour ses pouvoirs, pour la préférence de son père. Fern quant à lui voyait s'éloigner de lui sa mère.
Enfin, le jour où Fernando reçut sa lettre arriva. Il était fier, ainsi que ses parents. Ramon sautait partout dans le salon, il disait que ce jour était l'un des plus beaux de sa vie.
Et un œuf s'écrasa sur la tête de Fernando. Un œuf sorti de nulle part. il y eut un moment de blanc, rappelant furieusement celui qui avait eu lieu deux ans plus tôt. Tout le monde chercha l'origine de l'œuf, puis finalement tous les regards se tournèrent vers Tony, qui était assis à table, observant la scène d'un regard jaloux. Et puis, finalement, tout le monde rit. La joie redoubla. On appela la grand-mère, les oncles, les tantes. On fit un grand repas. Ce fut une journée mémorable. Et Ramon prit Tony dans ses bras, lui murmurant des mots d'amour et de fierté. Tony pardonna son père, son frère.
Tout redevint normal, tout redevint parfait.
Tout était parfait.
Chapitre 3 : L'adolescence.
Ça y est. Il était enfin à Poudlard. Il allait enfin découvrir la magie, lui qui avait tellement soif d'apprendre, qui avait tellement de questions à poser, qui voulait tout savoir sur tout.
Sans surprise, il fut envoyé à Serdaigle, comme sa mère. Fernando était à Gryffondor pour sa part.
Tony se fit beaucoup d'amis, il faut dire que sa joie, sa bonne humeur et sa bouille craquante étaient irrésistibles. Il ne passait pas beaucoup de temps avec son frère, qui se prenait déjà pour un grand à treize ans, et qui avait ses propres amis.
Les trois premières années se passèrent bien pour Tony. Il avait beaucoup d'amis, peu d'ennemis, il faut dire qu'à cet âge, on ne pense pas trop à se faire des problèmes. Il travaillait bien, les professeurs étaient contents de lui, ainsi que ses parents. Lors de sa troisième année, il rentra dans l'équipe de Quidditch de Serdaigle, en tant que gardien, et n'en était pas peu fier. Fern aussi jouait dans l'équipe de sa maison, comme batteur.
Tout allait bien, comme ça avait toujours été le cas.
Mais voilà. Lorsqu'on à presque quatorze ans et qu'on entre dans la puberté, qu'on commence à être bourré d'hormones... c'est là que les ennuis commencent. C'est ce qu'on dit en tout cas.
Fernando passa ses Buses et les réussit moyennement bien. Il ne travaillait pas trop, fidèle à lui-même, préférant draguer les filles que d'étudier. Et Tony, quant à lui, commençait vraiment à s'intéresser aux filles. Il n'avait pas trop le choix en même temps. Son frère était très couru, et lui-même était très demandé par les demoiselles de son âge.
Il allia avec brio le travail sérieux, les filles, les amis et le Quidditch. Tout pour être heureux. Ses parents ne se faisaient pas de soucis pour lui, et étaient sûr qu'il saurait les rendre fiers dans sa vie. C'était bien parti pour en tout cas.
Il eut presque toutes ses Buses avec au moins Effort Exceptionnel, sauf la divination, mais cette matière, on est fort ou on ne l'est pas après tout. Il savait déjà ce qu'il souhaitait faire après les Aspics, entrer en école d'infirmier et travailler à Saint-Mangouste. Il ne savait pas pourquoi, mais ça lui plaisait. Fernando pour sa part, eut ses Aspics sur le fil et devint apprenti dans un laboratoire préparant des potions pour le commerce.
Tony avait beaucoup de succès chez les filles. Il faut dire qu'il était tout ce que l'on pouvait vouloir de mieux chez un garçon : gentil, attentionné, poli, galant, serviable, romantique... Un vrai gentleman. Et son charme irrésistible en faisait craquer plus d'une. Et pourtant, il ne rivalisait pas avec son frère sur le nombre de conquêtes. Si Fernando était un collectionneur, Tony était un amoureux. Il fallait vraiment qu'il aime une fille pour sortir avec.
Et pourtant, malgré ce succès non forcé, Tony ne se sentait pas à l'aise. Il sentait quelque chose d'autre en lui. Quelque chose de différent. Depuis quelques temps, il ne regardait plus les garçons de la même façon. C'était étrange, nouveau pour lui et cela le mettait mal à l'aise. Il avait une petite idée de la nature de ce sentiment, mais c'était exclu pour lui. Il aimait les filles, les filles l'aimaient. Que demander de plus ?
Il rejeta ses envies cachées et ses drôles d'impression, se reniant lui-même. Il se convainc que c'était passager. Même lorsqu'un beau Poufsouffle de son année lui tapa dans l'œil méchamment. C'était du faux. Il fallait l'oublier. Ce n'était pas lui. Cela ne pouvait pas être lui. De toute façon, Ramon ne l'aurait jamais accepté. Ni Fernando. Ni ses oncles, ses cousins. Personne. Pas même lui...
Chapitre 4 : Marc.
Et ça fonctionna plutôt bien. La menace de déshonneur, l'auto-persuasion firent leur effet.
En tout cas, jusqu'à ce qu'il le rencontre. Lui, le blondinet qui était dans sa classe en école d'infirmier. Marc il s'appelait. Marc Morgan. Il avait deux ans de plus que lui, l'âge de Fernando. Il avait étudié la botanique avant de se ré-orienter dans la médecine, pour tomber dans la classe de Tony.
Ils étaient assis côte à côte en cours, et très vite, le courant passa entre eux. Plus vite et plus facilement qu'avec n'importe qui d'autre. Ils s'entendirent très bien tout de suite. En quelques semaines, ils se connaissaient déjà comme s'ils étaient amis depuis des années. Ils étaient devenus inséparables, ensemble en cours, en dehors des cours. Ils ne vivaient pas ensemble quand même mais c'était presque ça. Dès que l'un faisait quelque chose, il appelait l'autre. Lui, Tony l'espagnol, le beau-gosse qui charmait toutes les femmes, et lui, Marc l'anglais, avec ses yeux bleus et ses bouclettes dorées, qui faisaient craquer les filles, mais que personne ne réussissait à avoir. Ils étaient la nuit et le jour. Marc était sage, discret, clairvoyant, Tony était exubérant, joyeux et parfois inconscient. Ils se complétaient. Jamais Tony n'avait partagé tant de choses avec quelqu'un, même pas avec Fernando. Il avait trouvé un meilleur ami... il savait ce que c'était... enfin, il croyait. Ils savaient tout l'un de l'autre se racontaient tout. Le plus souvent, c'était Tony qui racontait. Car il vivait des histoires avec des filles, et à chaque fois il confiait tout à Marc. Lui, par contre ne voyait aucune fille. Il restait discret sur sa vie amoureuse, et Tony ne voulait pas savoir, il n'insistait pas. Si Marc ne lui disait pas, c'est qu'il avait ses raisons. Et peut-être qu'il ne voyait tout bonnement personne.
Ils devinrent tout deux infirmiers sans problème. Ils étaient de brillants élèves, et ils commencèrent à travailler. Ils ne se voyaient plus beaucoup la journée, le travail les séparait. Ils eurent du mal à vivre cette séparation au début, il leur fallu du temps pour s'adapter. Du coup ils se voyaient plus le soir, les week-end, passaient des soirées ensemble. Cela faisait deux ans maintenant qu'ils étaient amis. Deux ans d'une amitié fusionnelle. Tony imaginait mal sa vie sans Marc.
Une fois,Tony ne vit pas Marc pendant quelques jours. Il l'attendit au bistrot où ils se rejoignaient habituellement. Pas de trace. Pas de visite. Pas de message. Pas de boucles blondes à l'horizon. Rien. Et cela dura pendant trois longues journées. Tony ne comprenait pas, chaque fois qu'il essayait d'attraper Marc à Saint-Mangouste, au détour d'un couloir, celui-ci l'évitait, ne croisant même pas son regard. Il avait l'air effrayé. Le jeune homme était perdu, confus. Qu'avait-il fait ?
Mais Marc finit par refaire surface. D'une drôle de façon. Il invita son ami au restaurant, lui disant qu'il devait lui annoncer quelque chose de difficile. Tony ne savait que penser. Il était surpris et inquiet, il avait peur de ce que Marc devait lui annoncer. Peur que son pressentiment s'avère être la vérité...
Et il allait être servi. Marc lui révéla bien difficilement ce qu'il voulait lui dire. Il étai gay. Cette révélation fit l'effet d'un coup de massue sur la tête de Tony, qui ne parla pas du repas, à part pour demander à Marc pourquoi il ne lui avait pas dit plus tôt. Celui-ci répondit qu'il avait peur que Tony le rejette, car il tenait trop à lui. C'en était trop pour le jeune homme. Il ne mangea rien et partit avant la fin du repas, ne disant pas au revoir à son ami, ne se retournant pas.
Il ne pouvait pas supporter cela. Il avait l'impression d'être trahi. Ce fut son tour de ne plus adresser la parole à Marc. Il ne pouvait pas supporter cette idée. Le simple fait d'y penser lui faisait mal à la tête, et lui contractait l'estomac. Il haïssait Marc. Ce qu'il lui avait dit le terrifiait. Il avait peur que ses vieux "démons" reviennent, que ses sentiments dont il avait honte refassent surface. Deux ans et plus à se renier, à rejeter en bloc ce dont il avait pourtant envie... Tout ces efforts mis en danger par... Marc ?
Il avait peur oui, peur de tomber amoureux du blondinet, auquel il tenait tant. Il ne pouvait pas supporter cette idée. Mais pire encore. Il craignait que Marc lui ait avoué cela car il avait déjà quelqu'un... Et ça, ça c'était pire que tout. Plutôt mourir ou subir les pires châtiments possibles que de partager Marc. Le simple fait de voir des filles lui tourner autour lui donnait déjà envie de tout casser, alors des garçons... Non, ce n'était pas envisageable.
Comme il le haïssait ! Comme il lui en voulait de lui faire se poser tant de question !
Oh oui il le détestait. Mais comme il l'aimait.
Cela dura deux semaines. Deux semaines sans rien. Deux longues semaines à broyer du noir, à se jeter des regards si forts.
Sans un mot.
Et puis, il y eut la soirée. Une fille qui travaillait avec eux et que Tony connaissait depuis Poudlard, fêtait son anniversaire. Un anniversaire en grande pompe. Elle avait invité plus d'une soixantaine de personne, histoire de passer une soirée longue et mémorable, mais surtout de faire couler l'alcool. Marc et Tony étaient invités.
Et Tony s'y rendit. Une fête, rien de mieux pour tout oublier. Pour être quelqu'un d'autre, le temps d'une soirée.
Lorsqu'il était arrivé, la fête était déjà bien entamée. Il faisait chaud, la musique était assourdissante. Les gens étaient étranges sous la lumière des stroboscopes. Ça sentait l'alcool. Les filles étaient peu vêtues. Tout le monde était déchaîné. Tony but. Beaucoup. Trop. Il dansa, entouré par tout un tas de filles. Il ne savait plus trop ce qu'il faisait, il se lâchait. Il n'avait jamais fait ça avant, jamais. Il y avait cette blonde qui le collait d'un peu trop près. Et ce gros monsieur qui était tombé par terre. Tout d'un coup il s'était retrouvé dans les toilettes avec la blonde, qui avait fermé le verrou. Il ne comprenait pas, se laissant faire, ayant trop mal à la tête, ne voyant rien, n'entendant rien d'autre que le battement de son cœur. Et puis il croisa les yeux de la fille. Bleus. Un bleu profond et doux à la fois. Des yeux qui lui rappelaient ceux d'un certain Morgan... alors il avait jeté la fille et était sorti du toilette. Il était retourné tant bien que mal sur la piste de danse, en titubant et cherchait la sortie avec difficulté. Tout les sentiments accumulés durant les jours précédent l'assaillirent soudain et des larmes embuèrent ses yeux. Il n'avait jamais été aussi mal. Sa tête lui faisait trop mal...
Et alors il respirait enfin. Un grand bol d'air. Il était sorti de la salle par un miracle inexpliqué.
Il regarda autour de lui et vit un homme qui vomissait plus loin. Lui n'avais pas envie de vomir. Il s'assit sur le trottoir, ne sachant que faire, ne sachant plus où il était. Sa tête cognait comme jamais et il sentait qu'il était contrarié. Il avait mal au cœur. Tout ça à cause de ce p***** de Morgan...
Chapitre 5 : Le drame.
Il ouvrit les yeux avec difficulté, ayant l'impression que chaque paupière pesait une tonne. La lumière l'aveugla, et il sentit que sa tête ne le supporterait pas. Il referma les yeux, tentant de fixer la date de ce jour nouveau. En vain. Son esprit était totalement embué. Il n'arrivait même pas à rassembler ses souvenirs. Il tenta de se tourner sur la gauche, pour se protéger de la lumière. Au bout d'un effort inestimable, il réussit, et tenta d'ouvrir les yeux à nouveau. Mais il ne put. Il sombra dans un semi-sommeil.
Il sentit un courant d'air froid sur son cou et frissonna. Quelques instants après, la couverture était remontée jusqu'à ses oreilles. Il émit un grommellement plein de gratitude et retomba dans son sommeil.
Alors il se réveilla, pour de bon, sentant tout à coup que quelque chose n'allait pas. Comme si on l'avait piqué, il passa immédiatement de l'état allongé à l'état assis. Chose qu'il regretta une seconde plus tard, lorsqu'un insoutenable mal de tête l'assaillit. Une fois remis, il regarda le lit dans lequel il avait dormi. Ce n'était pas le sien, et à sa gauche, le drap était froissé comme si quelqu'un avait dormi à ses côtés. Intrigué et en alerte, il tourna précautionneusement la tête et regarda la pièce dans laquelle il était. La décoration, les meubles, les vêtements qu'il voyait sur la commode en face du lit, et simplement la pièce en elle-même, il les connaissait. C'était la chambre de Marc. Combien de fois était-il venu ici ? Mais jamais encore il n'avait dormi dans son lit... Attendez !...
Un détail gros comme une maison le chiffonnait. Pourquoi... Pourquoi avait-il dormi... sans vêtement ?
Et alors, le monde s'écroula autour de Tony. Une grosse pierre tomba dans son ventre. Il avait passé la nuit avec Marc. Et il n'avait plus aucun souvenir de ce qu'il s'était passé.Il ne se rappelait pas comment il était arrivé ici. La dernière chose dont il se souvenait, c'était d'être assis sur le trottoir. Après... Le noir total.
Il resta planté là pendant quelques minutes, ne réalisant rien. Au bout d'un moment, il se leva et s'habilla, les yeux dans le vide. Il ne pensait à rien. Il ne savait pas quoi penser du tout. Il ne réalisait pas.
Il alla dans la cuisine, s'attendant à trouver Marc, son Marc, en train de manger ses œufs du matin. Mais pourtant, la pièce était vide. Étonné, il fit le tour de l'appartement. Rien. Pas de trace de Marc.
Nerveux, il retourna dans la cuisine, et là il le vit : un mot accroché sur le frigo. Tendu, il s'approcha et le prit entre ses mains.
"Tony, ne m'en veux pas. Je suis parti faire un tour. Ne m'en veux pas. Ne me jette pas.
Je t'aime."
L'écriture était bien celle de Marc. Les lettres étaient déformées. Il avait tremblé en écrivant cela.
Tony s'adossa au frigo, se laissant glisser par terre. Il relit ce mot des dizaines de fois, sans s'en lasser. Il avait peur. Il était heureux. Vite, qu'il rentre...
Il attendit des heures. Il regardait par la fenêtre, pensif. Il l'aimait, il le savait maintenant, et c'était réciproque. Il lui tardait que Marc rentre, il serait content.
Que diraient ses parents ? Ses amis ? Si des rumeurs circulaient comme quoi Marc était gay, car ce dernier avait fait son coming-out depuis qu'il l'avait annoncé à Tony, personne ne se doutait de ce qui se tramait entre eux. Personne ne se doutait pour lui. C'était effrayant. Mais excitant. Et puis, si personne ne les acceptait, ils pourraient toujours partir, à deux...
Cela faisait plus de trois heures maintenant.
Le téléphone de Marc sonna. Heureusement que Tony avait grandi avec quasiment toute sa famille moldue, car Marc était un né-moldu, et tout son appartement était équipé façon moldu.
Il se précipita dessus, curieux, espérant que ce soit Marc lui-même. Il décrocha, tremblant légèrement.
"Allô ?" Il y eut un moment de blanc, puis une voix grave s'éleva du combiné. "Je suis bien chez Marc Morgan ?" Tony tiqua, se demandant qui était cet homme et ce qu'il voulait. "Euuh, oui..." L'homme répondit de sa voix forte "Vous êtes un proche ?" Tony confirma. "Je dois vous annoncer une nouvelle difficile, asseyez-vous."
Ses yeux fixèrent le mur sans trop le voir, le temps qu'il avale la phrase de l'homme mystérieux et inquiétant. Il dit d'une voix faible et presque muette "Quoi...?" L'homme semblait impatient et pas très précautionneux. "Nous venons de retrouver un corps dans la rue Sterling, il s'agirait apparemment de Marc Morgan. On aurait besoin que vous veniez pour l'identificat..."
Tony lâcha le téléphone. Pas besoin d'en entendre plus. Pas besoin d'en dire plus. Pas besoin d'en savoir plus.
C'était déjà trop, beaucoup trop.
Il était parti. Il n'était plus là.
Tony s'effondra sur le sol. Plus rien n'avait de sens, plus rien n'avait d'importance.
Jamais plus il ne verrait son sourire ; jamais plus il ne pourra se perdre dans les méandres de ses yeux bleu océan.
Epilogue et ouverture.
Depuis ce drame, il s'est passé six mois.
Tony a remonté la pente tant bien que mal, trouvant réconfort et soutien dans sa famille. Il continue son travail, retrouvant peu à peu goût à la vie, mais ne réussissant pas à finir son deuil.
On ne sait pas qui tua Marc, tout ce qu'on sait c'est qu'il a été tabassé à mort, certainement pour le simple fait qu'il assumait son homosexualité. Il paraît que ce ne sont pas des moldus qui ont fait le coup, car il aurait subi quelques Endoloris avant d'être fini à la batte de baseball.
Tony n'essaie pas de retrouver les assassins, de se venger, mais si jamais il les croise il se fera une joie de leur régler leur compte.
Il a depuis prit la résolution de rentrer dans l'Ordre du Phénix, afin de se sentir utile à une cause qui lui est chère. Il ne veut pas de Voldemort et sa vermine, il ne veut pas que d'autres souffrent comme il a souffert.
Il a aussi prit la résolution de s'assumer tel qu'il était, même si c'est très difficile pour lui, mais il veut le faire pour Marc.
Dernière édition par Tony R. Gomez le Octobre 25th 2010, 01:36, édité 8 fois | |
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 24th 2010, 10:55 | |
| WWB ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 583139](https://2img.net/u/2711/23/46/72/smiles/583139.gif) Yeahhh Tony ♥ (Montana)Bonne chance pour ta fiche ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 68434](https://2img.net/u/2711/23/46/72/smiles/68434.gif) | |
| | | | Rakel Peleonor
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 24th 2010, 13:00 | |
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| | | | Elliot E. McKee
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 24th 2010, 14:16 | |
| Bienvenuuuuuuue ! ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 476648](/users/2711/23/46/72/smiles/476648.gif) Bon courage pour la suite de ta fiche ! Si tu as le moindre souci, ma boite de MP est ouverte ! PS : je sais pas du tout qui est cet acteur ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 48318](/users/2711/23/46/72/smiles/48318.gif) | |
| | | | Tony R. Gomez
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 24th 2010, 20:45 | |
| Merci tout le monde ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 712501](/users/2711/23/46/72/smiles/712501.gif) Elliot : Il a joué dans FBI Portés Disparus, je ne sais pas si tu as déjà vu cette série  Je m'attaque à l'histoire ! | |
| | | | Tony R. Gomez
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 25th 2010, 01:37 | |
| Double post, désolée Je crois que j'ai fini  | |
| | | | Elliot E. McKee
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 25th 2010, 12:26 | |
| Merciii ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 583139](/users/2711/23/46/72/smiles/583139.gif) Oui, le pauvre ! Mais je suis une grande sadique  Oui c'est ce que j'ai cru comprendre C'est pas plus mal après tout, c'est très intéressant ce genre de films Le jour où tu reviendra dans les années 2000 peut-être que tu auras l'occasion de voir la série ^^' | |
| | | | Elliot E. McKee
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 25th 2010, 12:59 | |
| Oulah, je sais pas si ça arrivera ! ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 771895](/users/2711/23/46/72/smiles/771895.gif) Je suis tellement comblée avec Chaplin ! Enfin le jour où j'aurais vu toute sa filmographie, faudra bien que je passe à autre chose. ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 100297](/users/2711/23/46/72/smiles/100297.png) Je sais pas quoi parce que les trucs de maintenant arrivent toujours à me décevoir...  | |
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Folle - C'est comment est Luna quand elle ne retrouve pas ses Lorgnospectres..
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 25th 2010, 20:25 | |
| Re-Bienvenueeee Enrique Murciano ![Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] 592468](/users/2711/23/46/72/smiles/592468.gif) | |
| | | | Tony R. Gomez
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] Octobre 26th 2010, 14:09 | |
| Merci Luna  | |
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| | Sujet: Re: Tony Ramon Gomez, The Scientist... || [Fini le 25/10] | |
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Il est bien torturé ce Tony !