Alicia L. Schoenenberg [Finie le 2/09]

Alicia Schoenenberg est née, comme pas mal de sorciers, au manoir possédé par sa famille, à Londres, le 7 juillet. C’était une nuit de pleine lune. Le petit être auquel la jeune sorcière allait donner la vie ne voulait pas sortir. Les draps étaient humides, le visage couvert de sueur, la mère attendait la venue au monde de son deuxième enfant. Aussi loin que ses souvenirs lui permettaient, l'accouchement précédent avait été beaucoup moins… pénibles. Pourtant, accoucher de Kate ne s’était pas avéré facile. Mais c’était toujours plus facile qu’aujourd’hui. Miranda s’agrippait au matelas. Enfin, elle l’entendit. Elle entendit sa fille pousser son premier cri. Le nouvelle-née fut baptisée Alicia. Comme sa grand-mère paternelle. Quand Miranda prit Alicia dans ses bras, un rayon du soleil passa à travers la fenêtre et illumina la pièce; l'aube se levait. De magnifiques reflets dorés brillèrent. C’étaient les cheveux de la minuscule fillette qui étaient comparable à du duvet. Ils étaient si fins, si clairs…
Quelques années plus tard, sept environ, un événement important se produisait. On était en février. Peut être le vingt, ou le vingt et un. On découvrit avec joie les pouvoirs de Alicia, la petite dernière de la famille Schoenenberg. La fillette en avait assez de voir son père et sa sœur voler avec des balais et souhaitait les rejoindre. Alicia pris sur elle d’extraire un balais du placard. Seulement, elle ne le fit pas au moyen de ses mains. Le balai vola vers elle. Quand elle eu l’objet bien en main, la petite fille alla alerter sa famille oubliant qu’elle se ferait sans doute gronder. La nouvelle fut accueillie avec enthousiasme mais Alicia se fit tout de même un peu remonter les bretelles par sa mère : et si elle s’était blessée en essayant de voler avec le balai ?
Quelques jours avant son onzième anniversaire, une magnifique chouette hulotte pénétra dans la cuisine des Schoenenberg. Ce jour là, le ciel était parfaitement dégagé et le ciel était d’un bleu pur. Kate et Amaury se précipitèrent vers l’animal et prirent les quatre lettres qu’il portait. Le frère et la sœur donnèrent sa lettre à Alicia d’un air solennel. Dès qu’elle vit le sceau à l’arrière de l’enveloppe, la jeune fille comprit de quoi il s’agissait et sauta de joie. Le jour même, la famille Schoenenberg au complet se rendit au Chemin de Traverse pour acheter les fournitures nécessaire à cette nouvelle année à Poudlard. Alicia était euphorique et se retenait pour ne pas sauter partout. Troy Schoenenberg était chargé d’acheter tout les manuels et le reste de la famille s’occupait de la suite de la liste. Ils achetèrent même un chat blanc nommé Angel à Alicia. Chez Ollivander, Alicia trouva sa baguette : bois de cerisier, 21,3 centimètres, cheveu de vélane.
Enfin, le 1er septembre arriva. Alicia Schoenenberg pris le Poudlard Express pour la première fois, non sans excitation. Elle n’arrivait pas à tenir assise dans le train et ça avait le don d’énerver prodigieusement sa sœur qui était dans le même compartiment qu’elle. Soit la jeune sorcière restait scotchée à la vitre, absorbée par le paysage (sa sœur préférait…) soit elle jacassait et s’interrogeait sans cesse sur sa future maison. Kate lui fit même l’affront de lui dire que si elle ne se taisait pas, ils ne l’accepteraient peut être même pas à Poudlard… Excédée, Alicia fit mine de lui lancer un sort imaginaire avec sa baguette. Sans qu’elle sut pourquoi, ça calma instantanément sa sœur !
Au moment de sortir du train, Alicia était effarée. Mais qui était donc cet immense homme barbu qui les attendait à la sortie du train ?! La future élève apprit bientôt que cet homme s’appelait Hagrid et qu’il était le… le quoi déjà ? Le garde-chasse. Hagrid fit prendre des barques à tous les élèves de première année. Ils étaient une quarantaine selon Alicia. Trois ou quatre par barques. Quand le groupe retrouva la terre ferme, il entra dans l’imposant château qu’était l’école de sorcellerie de Poudlard. En haut d’un escalier, ils attendirent quelques minutes. Après cinq minutes environ, une sorcière assez âgée, un grand chapeau sur la tête apparut. Elle avait un air sévère mais elle paraissait tout de même bienveillante à Alicia. La femme poussa de lourdes portes de bois sombre qui dévoilèrent la Grande Salle. De nombreuses chandelles flottaient dans le plafond. Un plafond magique selon se qu’on lui avait dit. Quatre longues tables étaient alignée et une cinquième, au fond de la salle étaient disposée perpendiculairement aux autres. Devant cette cinquième table, un grand tabouret bancal et une espèce de chapeau miteux étaient mis en place. La vielle sorcière, pardon, le professeur McGonagall, les appela un par un pour qu’ils viennent s’assoir sur le tabouret et que le Choixpeau (aussi : vieux chapeau miteux) les répartissent entre les différentes maisons. Lorsqu’elle entendit son nom, Alicia tressaillit. Elle s’avança d’un pas sûr et s’assit avec un grand sourire sur le tabouret. Elle sentait son pouls s’accélérer et retint son souffle. Le Choixpeau était en pleine réflexion, et soudain, il cria son choix : «Serpentard».
Alicia rejoignit donc la table de sa « nouvelle famille » sous un tonnerre d’applaudissement de celle-ci.